Communiqué - Élimination progressive du Fonds d'amélioration de la programmation locale

Publié le 18 juillet 2012

Élimination progressive du Fonds d’amélioration de la

programmation locale

Une décision répréhensible dont les francophones feront les frais

 

Ottawa, 18 juillet 2012 – La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) est sous le choc suite à la décision du CRTC d’éliminer progressivement, d’ici 2014, le Fonds d’amélioration de la programmation locale (FAPL). La disparition de cette source de financement pour les stations de télévision locale risque fort d’avoir un impact majeur sur l’accès des communautés à des émissions et des nouvelles locales en français.

« Pour la majorité de nos communautés, la seule source de programmation télé locale en français, c’est Radio-Canada. Considérant les compressions budgétaires que la société d’État a dû encaisser en mars, et sachant que c’est le FAPL qui a permis en bonne partie de maintenir les acquis dans nos communautés, il est clair que l’on doive s’attendre à des conséquences très néfastes», déclare la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny.

La FCFA tire une certaine consolation du fait que deux des conseillères du CRTC, Suzanne Lamarre et Louise Poirier, ont émis des opinions dissidentes où elles mettent l’accent sur l’impact de cette décision sur les communautés de langue officielle en situation minoritaire. Toutefois, la Fédération est abasourdie de lire, dans ces opinions dissidentes, que seulement 27 des quelque 1 000 observations soumises au CRTC réclamaient l’élimination du FAPL.

« Clairement, le CRTC s’est rangé du côté des grands câblodistributeurs qui ne souhaitaient plus avoir à contribuer au FAPL, et il l’a fait malgré le pourcentage écrasant d’interventions qui ne demandaient pas l’élimination du Fonds. On est justifié de se demander s’il vaut vraiment la peine de soumettre des observations au CRTC dans de telles instances », déplore Mme Kenny.

La FCFA est d’accord avec la conseillère Lamarre lorsqu’elle affirme, dans son opinion dissidente, que « cette décision a été prise sans égard pour les obligations du Conseil en vertu de la Loi sur les langues officielles ni pour les objectifs de la politique canadienne de radiodiffusion ». Pour cette raison, la Fédération en appelle au ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, l’hon. James Moore. La FCFA estime que cette décision inacceptable du CRTC doit absolument être revue.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que dix organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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Renseignements :
Serge Quinty, directeur des communications
Tél. : (613) 241-7600
s.quinty@fcfa.ca
www.facebook.com/fcfacanada

 

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